
mais la récupération des données n’est pas garantie
Google a publié un correctif de sécurité pour Android en novembre qui corrige un bug de stockage très médiatisé d’Android 14 qui empêchait certains utilisateurs d’accéder à leur appareil. Le bulletin de sécurité de novembre contient la pile habituelle de correctifs de sécurité, tandis que les notes de correctifs Pixel orientées vers le consommateur énumèrent quelques changements orientés vers l’utilisateur. La phrase clé est la suivante : « Correction d’un problème entraînant occasionnellement l’affichage d’un manque d’espace ou d’une boucle de redémarrage sur les appareils avec plusieurs utilisateurs activés ».
Certains utilisateurs ont comparé ce bug à un rançongiciel, un type de logiciel malveillant qui chiffre votre stockage local et vous demande de l’argent pour récupérer vos données. L’une des solutions consiste à effacer complètement votre appareil à l’aide d’une réinitialisation d’usine, mais beaucoup d’utilisateurs ne veulent pas le faire.
Les rançongiciels constituent une menace pour les utilisateurs et leur appareil, mais qu'est-ce qui rend cette forme d'application malveillante si particulière ? Le mot « ransom » (« rançon ») est très explicite. Les rançongiciels sont des logiciels d'extorsion qui peuvent verrouiller votre ordinateur (téléphone et autres…) et demander une rançon en échange du déverrouillage de celui-ci.
Dans la plupart des cas, l’attaque par rançongiciel se présente comme suit. L'application malveillante commence par accéder à l'appareil. Selon le type de rançongiciel, c'est l'ensemble du système d'exploitation ou des fichiers individuels qui sont chiffrés. Une rançon est alors demandée aux victimes en question.

Certains utilisateurs ont comparé ce bug à un rançongiciel, un type de logiciel malveillant qui crypte votre stockage local et vous demande de l'argent pour récupérer vos données. L'une des solutions consiste à effacer complètement votre appareil à l'aide d'une réinitialisation d'usine, mais beaucoup d'utilisateurs ne veulent pas le faire.
Les premiers rapports à ce sujet sont apparus quelques jours seulement après la date de lancement du 4 octobre. Google a l'habitude de déployer les mises à jour lentement afin de pouvoir les retirer si des problèmes de ce type surviennent et de minimiser les dommages. Certaines personnes ont même déclaré avoir été touchées par le problème il y a quatre jours à peine parce que Google a laissé la mise à jour se répandre sans l'arrêter et n'a pas pu corriger son logiciel assez rapidement.
Google a promis un correctif de secours qui est maintenant disponible. Cependant, l’entreprise a déclaré que seules « certaines » données seraient récupérables et que « cette mise à jour pourrait ne pas permettre de récupérer les données pour les appareils qui redémarrent de manière répétée ».

Lorsqu'il s'agit de se protéger contre les rançongiciels, il vaut mieux prévenir que guérir. Pour y parvenir, il est essentiel de faire preuve de vigilance et d'utiliser le bon logiciel de sécurité. Les analyses de vulnérabilité peuvent également vous aider à trouver des intrus dans votre système. Tout d'abord, il est important de s'assurer que votre ordinateur n'est pas une cible idéale pour les rançongiciels. Les logiciels des appareils doivent toujours être mis à jour afin de bénéficier des derniers correctifs de sécurité.
En outre, il est essentiel d'agir avec prudence, notamment en ce qui concerne les sites Web malveillants et les pièces jointes des emails. Cependant, même les meilleures mesures préventives peuvent échouer, ce qui rend d'autant plus indispensable l'existence d'un plan d'urgence.
Dans le cas des rançongiciels, un plan d'urgence consiste à disposer d'une sauvegarde de vos données.
Comme indiqué ci-dessus, la menace que représentent les rançongiciels dépend de la variante du virus. La première chose à savoir est qu'il existe deux grandes catégories de rançongiciels : les rançongiciels Locker et les rançongiciels Crypto. Ceux-ci peuvent être distingués comme suit :
- rançongiciel Locker : les fonctionnalités de base de l'ordinateur sont touchées ;
- rançongiciel Crypto : des fichiers individuels sont chiffrés.
Le type d'application malveillante fait également une grande différence lorsqu'il s'agit d'identifier et de traiter les rançongiciels. Au sein de ces deux catégories principales, on distingue de nombreux autres types de rançongiciels. Citons, par exemple, Locky, WannaCry et Bad Rabbit.
Source : Google (1, 2)
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